Demain soir aura lieu le deuxième face à face
entre Berlusconi et Prodi.
Sans aucun doute Berlusconi ne gagnera pas comme en 2001.
Toutefois la situation est incertaine, la gauche semble
avoir de l'avance sur la droite, mais nous ne savons pas
si elle réussira à obtenir assez de siéges pour gouverner.
Et oui. On craint que ça se termine 1-1,
il y a donc un fort risque de blocage du système
politique italien et cela essentiellement pour deux raison:
- d'un coté le nouveau système électoral reformé
par le gouvernement Berlusconi, marque
la disparition du majoritaire et le retour au proportionnel,
et favorise la dispersion des partis et la dispariation
du clivage droite/gauche.
Cela risquerait de projeter l'Italie dans un chaos
similaire à celui des années 80.
-Si une bonne partie des italiens semble bien déçu de
ces 5 dernières années de gouvernement, elle ne semble
pas être assez convaincue par les arguments et les hommes du centre gauche.
Romano Prodi et le centre gauche jouent donc
un match fondamental: s'il n'arriveront pas
à gagner cette fois-ci. Il risquent de clore définitivement
la brève saison du bipolarisme à l'italienne
On reparle du retour de celui que l'on appelait
le "grand centre", une grande coalition de centre.
Le situation semble propice au rapprochement
des deux partis démochrétiens de droite (UDC) et de gauche (Margherita),
qui depuis des mois ne cessent de se lancer des clins d'œil.
Leur rêve d'une nouvelle grande Démocratie Chrétienne semble
possible. Cela représenterait un véritable retour aux années quatre-vingts.
Est-ce cela ce dont l'Italie a vraiment besoin?
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