L'Italie, contrairement à d'autres pays, a souvent joué un rôle de « facilitateur» lors des sommets au nom de l'intérêt commun. Elle devait réagir cette fois-ci non par une question de siège, qui n'est pas si grave que ça, mais pour une question de principe, c'est à dire pour rappeler à ses copains du "directoire" qu'en Europe les décisions se prennent dans le dialogue et ne s'imposent pas. Oui, je veux bien renoncer à la parité mais cela dépend de la manière dans laquelle on le fait.
Cela étant dit, il est navrant de voir les préjugés que l'on continue de cultiver vis à vis l'Italie et sur les italiens.
Si l'Italie a commis des erreurs, celles-ci ont consisté: 1) à intervenir au dernier moment (ils auraient pu s'activer avant le sommet pour tout prévenir); 2) attendre et espérer une Europe forte et solide avec plein de bonne volonté sans pourtant oeuvrer et avancer des propositions concrètes, en se limitant à attendre que les autres les pressentent. Si l'Italie veut une Europe plus forte qu'elle se fasse avant, qu'elle oeuvre alors de tortues ses forces en sa faveur, sans que cela reste un vœu pieu!
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